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Benoît Lallemand vit et travaille à Bruxelles où il est né en 1959.

Diplômé avec distinction comme Architecte d’intérieur de l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc à Bruxelles.

Formation en communication à l’UCL (COMU).

Formation en sculpture dans l’atelier de Philippe Le Docte (Académie Constantin Meunier à Bruxelles).

Professeur de Design et de Couleur à l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Bruxelles (1985-2019)

 

 

Détournements ludiques pour rêves éveillés,

Eveiller les soupçons sur trop de raison »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Superposer les images, les allusions, les rencontres, les sensations est devenu au fil des années une véritable obsession, m’insufflant énergie et ivresse.

Jouer avec le quotidien ou même s’en jouer, pour provoquer une réflexion sur la société, la vie, l’intime – amour, mort, religion, famille, équilibre social, exclusive amoureuse… -, m’entraîne vers des territoires qui m’interpellent en tant qu’homme et citoyen.

L’humour me permet, par le biais de messages « poétiquement codés », d’aborder des sujets graves ou délicats.

La puissance évocatrice d’un travail m’intéresse plus que les commentaires « érudits » dont il peut faire l’objet ou même que les défis techniques qu’il suppose. J’éprouve un réel plaisir quand une personne inconnue s’approprie spontanément et très librement une de mes histoires. Pas besoin de mode d’emploi, je fais confiance au décodeur sensoriel et conceptuel que chaque individu possède en lui.

L’intégration dans l’espace et dans l’environnement ancre ma réflexion dans la matérialité et facilite aussi l’accès à mes travaux.

Provoquer une rencontre improbable entre deux réalités, associer des opposés ou ce qui semble inconciliable dans un contexte donné, me permet de repousser les limites de cette réflexion et de mes narrations spatiales. Le point de rupture d’un travail à l’apparence équilibrée n’est d’ailleurs jamais très éloigné.

Brouiller les certitudes, bousculer la bienséance et l’équilibre du politiquement correct stimule ma curiosité.

Tout cela en quête de quoi ? D’une sorte d’éternité, utopie ultime de chacun.